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Et si la famille n’était pas seulement un lieu d’amour et de transmission, mais aussi d’oppression et de violence ? Dans ce texte Marie Duruz interroge les fondements théologiques, sociaux et culturels de la famille dans une perspective réformée, lucide et critique, en intégrant également une perspective féministe.
Famille. Nom féminin. « Ensemble formé par les parents (ou l’un des deux) et les enfants. Ensemble des personnes unies par un lien de parenté ou d’alliance. Ensemble des générations successives descendant des mêmes ancêtres. », nous dit le Larousse[1]. Cette définition contient déjà un ensemble de mots-clés qui, pris ensemble, donnent à voir une représentation (peut-être un peu dépassée) de la famille : « parents », « enfants », « alliance », « générations ».
Pendant longtemps, je n’ai pas questionné les liens d’amour et de solidarité qui m’unissaient à mes parents, mes frères et sœurs, mes grands-parents, oncles et tantes, cousin·es… Dans des circonstances diverses, nous avons éprouvé ces liens. Nous nous sommes heurté·es à des deuils, des joies, des conflits. Depuis peu seulement, je constate que certains de ces liens sont plus forts que d’autres. Que la relation n’est un véritable échange que dans certains cas. Que certaines blessures, n’ayant jamais été traitées, se sont infectées, conduisant parfois à des amputations de certains membres. Je réalise peu à peu que cette famille biologique est, à certains égards, une mascarade ; et qu’à l’inverse, des personnes avec lesquelles je n’ai aucun patrimoine commun ont entretenu avec moi des relations bien plus profondes et bien plus authentiques. Ainsi, ce que j’entrevois aujourd’hui, c’est à quel point la famille est une institution bien souvent dépassée qui, pourtant, structure encore ma vie, la société dans laquelle j’évolue et l’Église à laquelle je crois profondément.
Lorsque l’on demande à ChatGPT ce qu’est une famille, l’intelligence artificielle nous répond :
Une famille est un groupe de personnes liées par des liens de parenté, d’affection, ou de soutien mutuel. Traditionnellement, elle est composée de parents et de leurs enfants, mais la notion de famille peut être plus large et inclure des membres élargis comme des grands-parents, des oncles, des tantes, des cousins, ou même des amis proches qui partagent des liens affectifs forts. En plus des liens biologiques, une famille peut se définir par des relations de solidarité, de soutien émotionnel, de partage de valeurs et d’une vie commune. Elle est souvent perçue comme un lieu d’apprentissage, de protection et de transmission de la culture, des traditions et des responsabilités sociales. Dans une société moderne, la structure familiale peut être diverse : familles monoparentales, familles recomposées, familles choisies (par exemple, des amis qui se considèrent comme une famille), etc. La famille évolue avec le temps et selon les cultures, mais elle reste souvent au cœur de l’expérience humaine. [2]
L’intelligence artificielle met ici le doigt sur les mutations de cette cellule familiale. Dès lors que les dimensions biologiques et généalogiques sont nuancées (mais pas effacées), un nouvel ensemble de mots-clés semble définir le concept de famille : « parenté », « affection », « solidarité », « transmission ».
Dans un rapport éthique intitulé « Mariage, parentalité, enfants. Quelles conséquences le mariage pour les couples de même sexe entraîne-t-il ? »[3], l’EERS s’interroge sur la définition de la famille dans un contexte chrétien réformé. Ici, l’association « Mariage, parentalité, enfants » donne à voir une famille normée, au sein de laquelle le mariage (et, par extension, le couple) s’inscrit comme fondement indispensable. Quant à l’interrogation « Quelles conséquences le mariage pour les couples de même sexe entraîne-t-il ? », elle questionne la centralité de l’hétérosexualité et renforce le lien profond entre famille et reproduction.
Ce rapport met en évidence que la famille constitue, dans une perspective réformée, le socle de l’Église. Comme l’expriment les auteur·ices de ce document :
« [D]ans une conception du mariage et de la famille s’inscrivant dans une optique biblique et réformée, on peut retenir les éléments suivants : 1. Le mariage et la famille ont leur origine dans l’action de Dieu qui conclut l’alliance et qui bénit. 2. Ils sont placés dans la présence bénissante de Dieu en Jésus-Christ par son Esprit. 3. L’Église demande la bénédiction pour le mariage, la parentalité et la filiation, parce que, et dans la mesure où, Dieu lui-même exprime et réalise sa volonté d’alliance dans ce mariage, cette parentalité et cette filiation. 4. L’Église place le mariage et la famille dans l’espace défini par les récits bibliques de l’agir de Dieu avec sa création, cet agir qui crée de la relation, qui bénit, qui préserve et qui conduit au but. » [4]
Ressortent ici une série de mots-clés, dont certains que nous avons déjà mentionnés plus haut : « alliance », « bénédiction », « parentalité », « filiation », « mariage », « relation ». Il me semble qu’à ce stade, nous pouvons affirmer que, dans un contexte réformé, la famille ne désigne pas strictement une réalité biologique, mais également une réalité émotionnelle et sociale. La famille réformée idéale est avant tout fondée par la bénédiction divine et l’amour réciproque entre les individus qui la constituent, de sorte que l’assemblée croyante est elle-même décrite par le lexique familial (à la suite de Paul, d’ailleurs, qui utilisait déjà la métaphore familiale dans ses épîtres[5]). Or, cette famille (métaphorique ou littérale), fondée par le mariage et engendrant la parentalité, semble ébranlée par la récente ouverture du mariage aux couples homosexuels. La situation est ainsi synthétisée dans le cadre de l’avant-propos :
« En 2022, le peuple suisse a approuvé l’introduction du mariage des couples de même sexe. En 2019 déjà, l’Assemblée des délégués de l’Église évangélique réformée de Suisse avait recommandé aux Églises membres d’intégrer dans leur pratique liturgique la nouvelle réglementation sur le mariage. La révision du droit matrimonial pose maintenant la question des conséquences qu’il en résulte pour le mariage, les parents, les enfants et les familles. L’Église évangélique réformée s’est exprimée à diverses reprises par le passé sur les questions bioéthiques posées par la médecine reproductive. Le diagnostic prénatal non invasif, la fertilisation in vitro et le diagnostic préimplantatoire suscitèrent des réflexions théologiques et éthiques sur la protection de la vie et de l’embryon. Comme les couples de même sexe ne peuvent pas – sauf par adoption – devenir parents sans l’aide de la médecine reproductive, il se pose maintenant de nouvelles questions : à qui doit-on rendre accessibles les mesures de médecines reproductives et leur permettre ainsi de fonder leur propre famille ? » [6]
Arrêtons-nous brièvement sur l’argumentation développée ici. Après un rapide panorama de l’évolution de la situation[7], sont abordées successivement les questions du fondement théologique de la dispute ecclésiale autour du mariage[8], les problématiques éthiques et culturelles liées à la médecine reproductive[9], et la perspective juridique[10]. Dès lors que ces quelques éléments sont fixés, le rapport s’efforce de proposer une synthèse des enjeux liés à la parentalité et à la filiation, dans une perspective théologique et éthique[11]. Au terme de ce parcours, la conclusion se compose en 10 points, comme suit :
Cette conclusion peut sembler un peu opaque, pourtant son potentiel libérateur est grand. Pour reprendre l’intitulé de ce rapport éthique : « quelles conséquences le mariage pour les couples de même sexe entraîne-t-il », en lien avec le trio « mariage, parentalité, enfants » ? Les auteur·ices démontrent finalement que les questions sont mal posées. C’est-à-dire que les interrogations éthiques qui découlent du développement des aides médicales à la reproduction sont les mêmes pour les couples hétérosexuels et homosexuels. Quant au mariage, questionner la légitimité de l’union des couples homosexuels relève d’un biais homophobe, comme l’ont mis en évidence l’exégèse et les féminismes[13]. En fin de compte, c’est l’argument biblique qui me semble central ici :
« [T]andis que, dans les récits des patriarches et matriarches, ou dans ceux de la naissance de Jésus, la phase séparant l’annonce de la descendance et la venue au monde de la descendance apparaît comme une boîte noire (langage biblique : un “miracle”), les débats sur la procréation occultent la véritable intrigue de l’histoire racontant le désir d’enfant et sa réalisation. Ils se focalisent sur cette étape intermédiaire qui semble dépourvue d’importance dans une perspective biblique : Ève (Ge 4,25) voit sa grossesse “naturelle” […] comme un don de Dieu de la même façon qu’Élisabeth, qui est stérile (Lc 1,36), ou que Marie, qui est vierge (Lc 1,31. 34s.), voient leurs grossesses comme des dons dont l’Esprit de Dieu est l’agent. Ce qui compte n’est pas qui (partenaire sexuel) ou ce qui (relation sexuelle) provoque la grossesse ni par quel moyen (sexe en couple, maternité de substitution) elle se produit, mais seulement qui (Dieu) fait cadeau de l’enfant qui est le fruit de la grossesse […]. » [14]
En d’autres termes, la conception n’est jamais qu’un moyen qui aboutit à la naissance de l’enfant. L’enjeu véritable n’est donc pas par quel(s) moyen(s) la grossesse advient, mais plutôt la naissance à laquelle elle aboutit. Cette vision, me semble-t-il, donne à voir un portrait de la famille réformée d’une grande actualité : dédramatisant la question biologique pour mettre l’accent sur l’amour, la transmission et la réciprocité.
Néanmoins, malgré la richesse d’une telle conclusion, il me semble qu’il y a un angle mort dans cette réflexion. Une telle représentation de la famille comme lieu de transmission et d’amour passe à côté d’une réalité qui donne une teinte sinistre à ce beau tableau : la famille comme lieu de violences et de dominations. En effet, comme le met en lumière Léane Alestra dans Les hommes hétéros le sont-ils vraiment ? (2023), la famille s’organise précisément autour de la figure du père qui détient tous les pouvoirs[15]. Pour reprendre ses mots :
« Le patriarcat n’est pas qu’une organisation sociale, il s’appuie et s’enracine aussi dans un système de valeur. Dans son livre Creating Love, le psychothérapeute John Bradshaw résume le patriarcat en ces termes : “Une organisation sociale marquée par la suprématie du père dans le clan ou dans la famille dans les fonctions domestiques et religieuses.” […] Le patriarcat se caractérise donc par la domination et le pouvoir des hommes, lesquels façonnent nos institutions. […] Dans ce contexte, les enfants appartiennent au père. Leur corps est à eux, mais aussi leurs esprits. Les femmes sont au service de l’autorité de l’homme, et par expansion, de sa progéniture. Traditionnellement, elles ne peuvent posséder de biens dans la mesure où elles sont déjà elles-mêmes possédées par l’homme. » [16]
À propos des violences intra-familiales, l’Office fédéral de la statistique nous apprend que presque la moitié des homicides commis en Suisse en 2023 prennent place dans la sphère domestique[17]. Ainsi, on voit bien que le cadre familial n’est pas uniquement un lieu où règne l’amour et la bienveillance. Dénonçant ces oppressions dont les femmes sont victimes au sein des familles, Virginie Despentes déclare que « […] quand on affirme que la prostitution est une “violence faite aux femmes”, on veut nous faire oublier que c’est le mariage qui est une violence faite aux femmes […] »[18]. Avec son style provocateur, l’autrice dénonce le fait que les hommes, à travers le mariage, bénéficient du travail (sexuel) gratuit des femmes. Dans la même lignée, Titiou Lecoq, dans son brillant essai Le couple et l’argent (2022), condamne un système patriarcal et capitaliste qui permet aux hommes de bénéficier du travail domestique majoritairement pris en charge (gratuitement) par les femmes et de s’enrichir à leur dépens[19]. En somme, ce que dénoncent de nombreux·ses auteur·ices féministes depuis quelques décennies, c’est que la famille est une sphère sociale oppressante, au sein de laquelle les femmes sont exploitées et, bien trop souvent encore, violentées[20].
Mais les femmes ne sont pas les seules victimes de la sphère familiale. Selon l’association Protection de l’enfance Suisse, « la violence physique et la violence psychique font encore partie du quotidien de nombreuses familles en 2020 »[21]. Plus écœurant encore, « en France, 5 à 10% des enfants sont victimes d’inceste »[22]. Dans Le berceau des dominations, Dorothée Dussy déclare :
« Les enfants sont généralement forts et courageux, en tout cas avant d’être broyés par la famille et la machine sociale qui leur apprend à avaler des lames de rasoir. […] À un moment donné qui peut être au début des relations sexuelles, après trois ou quatre ans d’inceste, voire après la fin des abus sexuels, l’incesté, qui a déjà cherché de multiples moyens de se défiler et d’empêcher un rapport sexuel, désobéit pour de bon à l’incesteur et révèle à sa façon l’inceste à ses proches. »[23]
Mais alors, la famille échoue à protéger les enfants. Elle est même l’un des principaux lieux où les violences à leur encontre s’enracinent[24]. Finalement, si les enfants qui brisent le silence et dénoncent l’incesteur sont rarement cru, c’est « qu’une famille préfère compter parmi elle un menteur compulsif et instable [plutôt] qu’un incesteur »[25].
En somme, si les femmes et les enfants sont victimes de violences au sein des familles, c’est bien que celles-ci sont le principal moteur de la société patriarcale, pensée par et pour des hommes. Ces quelques éclairages mettent en lumière d’autres mots-clés, invisible dans la définition de la famille telle qu’elle est généralement déployée : « oppression », « violence », « domination », « hiérarchie ».
En somme, si la famille (métaphorique et littérale) – constituée par le mariage et la parenté – constitue encore une composante essentielle de notre société, et surtout de notre Église, je ne peux que m’interroger. Que dit la violence de nos institutions ? Que dit-elle de notre Dieu ?
Je n’ai pas de réponse définitive à ces interrogations, mais elles m’accompagnent au quotidien. Je crois que, dans une perspective réformée (et plus généralement ecclésiologique), il est indispensable de s’interroger sur la construction patriarcale de nos institutions, car ce n’est qu’en prenant conscience des hiérarchies qui s’enracinent au sein de la famille, que l’Église-Famille pourra devenir l’espace d’accueil qu’elle prétend être.
Je me souviens qu’en 2019, en tant que conseillère paroissiale, j’avais été estomaquée des virulentes réactions de quelques paroissien·nes qui, en raison de la prise de position de l’EERS en faveur du mariage pour tous·tes, menaçaient de se détacher de l’EERV. Aujourd’hui, je suis encore régulièrement choquée par l’intensité du débat. Pour certain·es, famille et homosexualité demeurent intrinsèquement incompatible. Ce qui est à l’œuvre ici, c’est la question de « nature » : comme les couples homosexuels ne peuvent pas naturellement concevoir d’enfants, il est naturel que les personnes homosexuelles ne puissent pas être parents. Pire encore, certain·es vont jusqu’à dire qu’il n’est pas naturel de les laisser exister, puisque le but naturel de tout individu est de se réaliser dans un couple hétérosexuel et de fonder une famille. Or, ce que l’on attribue ici à la « nature » relève en réalité de la « culture ». Une culture judéo-chrétienne qui établit la famille comme socle de l’ordre social et distribue les rôles de chacun·e sur une base genrée (hiérarchique).
Finalement, si l’argumentation développée par le rapport de l’EERS est libératrice par bien des aspects, elle peut également se révéler oppressive. En effet, déclarer que « les débats sur la procréation occultent la véritable intrigue de l’histoire racontant le désir d’enfant et sa réalisation »[26], invisibilise certaines procréations qui s’enracinent dans la violence. Que faut-il dire aux victimes de viols ? À celles qui se retrouvent confrontées à l’irresponsabilité des hommes (qui souvent partent, mentent, se déresponsabilise après la fécondation, etc.) ? Est-il suffisant d’affirmer que « ce qui compte n’est pas qui (partenaire sexuel) ou ce qui (relation sexuelle) provoque la grossesse ni par quel moyen (sexe en couple, maternité de substitution) elle se produit, mais seulement qui (Dieu) fait cadeau de l’enfant qui est le fruit de la grossesse »[27]?
Bien souvent, le désir d’enfant ne fait pas tout. Il y a mille bonnes raisons d’interrompre une grossesse. Est-ce que cela revient pour autant à renoncer à un don de Dieu ? Je suis convaincue que non. Je crois qu’en identifiant les violences qui gangrènent la structure familiale, il devient possible de poser les bonnes questions. Or, plutôt qu’une théologie qui s’interroge sur la liberté des unes ou des autres, je rêve d’une théologie qui se libérerait des hiérarchies oppressives dont elle a hérité et qu’elle a contribué à renforcer. En fin de compte, le désir d’enfant suffit rarement à offrir un cadre sain et bienveillant pour ledit enfant. Et constituer une famille ne s’inscrit pas nécessairement dans le cadre d’un projet d’enfant. Sortir de l’oppression passe donc par une reconnaissance de la légitimité des personnes sans enfants, par choix ou non, des personnes qui s’épanouissent en dehors des structures familiales traditionnelles. Des personnes qui, en sommes, subissent de plein fouet les logiques de domination dont l’Église peine encore à se défaire.
*
[1] Dictionnaire Larousse en ligne. URL : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/famille/32798, consulté le 27 février 2025.
[2] ChatGPT, « Qu’est-ce qu’une famille ? », consulté le 27 février 2025.
[3] Rapport Questions éthiques. Mariage, parentalité, enfants. Quelles conséquences le mariage pour les couples de même sexe entraîne-t-il ?, consulté en ligne le 18 février 2025. URL : https://www.evref.ch/wp-content/uploads/2022/08/EERS_Publication_Mariage-parentalite-enfants.pdf
[4] Ibid., p. 16.
[5] Cf. par exemple H. Moxnes (éd.), Constructing Early Christian Families. Family as Social Reality and Metaphor, Londres, Routledge, 1997.
[6] Mariage, parentalité, enfants, p. 3.
[7] Ibid., « 1. La discussion sur le mariage et la famille comme défi ecclésial », p. 4-10.
[8] Ibid., « 2. Fondements bibliques et théologiques d’une compréhension réformée du mariage et de la famille », p. 10-16.
[9] Ibid., « 3. Questions de médecine reproductive », p. 16-26.
[10] Ibid., « 4. La signification juridique et éthique du bien de l’enfant », p. 26-33.
[11] Ibid., « 5. Contour d’une perspective d’éthique théologique sur la parentalité et la filiation », p. 33-40.
[12] Ibid., « Conclusion », p. 40-41.
[13] Pour ne citer qu’un exemple de chaque : J. Drouar, Sortir de l’hétérosexualité, Paris, Binge Audio Editions, 2021 ; L.M. Tonstad, Théologie queer, traduit de l’anglais par A. Thomas, Genève, Labor & Fides, 2022 [original anglais : Queer Theology. Beyond Apologetics, 2018].
[14] Mariage, parentalité, enfants, p. 33-34.
[15] L. Alestra, Les hommes hétéros le sont-ils vraiment ?, Paris, JC Latttès, 2023.
[16] Ibid., p. 223-224.
[17] Office fédéral de la statistique. URL : https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/criminalite-droit-penal/police/violence-domestique.html, consulté le 3 mars 2025.
[18] V. Despentes, King Kong théorie, Paris, Grasset, 2006, p. 85.
[19] T. Lecoq, Le couple et l’argent. Pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes, Paris, L’Iconoclaste, 2022.
[20] Voir par exemple C. Taraud, Féminicides. Une histoire mondiale, Paris, La Découverte, 2022 ; M. Atwood, La servante écarlate. Nouvelle traduction, Paris, Robert Laffont, 2021 [1985] ; J. Drouar, Sortir de l’hétérosexualité, Paris, Binge Audio Editions, 2021 ; G. Richard, Faire famille autrement, Paris, Binge Audio Éditions, 2022.
[21] Protection de l’enfance Suisse. URL : https://www.kinderschutz.ch/fr/themes/violence-dans-l-education/chiffres-en-suisse, consulté le 3 mars 2025.
[22] Poudcast Les couilles sur la table, épisode 71 « Qui sont les incesteurs ? », diffusé sur Spotify le 15 avril 2021.
[23] D. Dussy, Le berceau des dominations. Anthropologie de l’inceste, Paris, La Discussion, 2013, p. 181.
[24] Voir les multiples témoignages qui émergent aujourd’hui, à mesure que la parole se libère : N. Sinno, Triste Tigre, Carrière-sur-Seine, Voir de Près, 2023 ; V. Springora, Le Consentement, Paris, Bernard Grasset, 2020 ; etc.
[25] D. Dussy, Le berceau des dominations. Anthropologie de l’inceste, Paris, La Discussion, 2013, p. 282.
[26] Mariage, parentalité, enfants, p. 33-34.
[27] Mariage, parentalité, enfants, p. 33-34.
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